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Sexualité et sophro-analyse: Guérir les empreintes invisibles du passé pour se réapproprier son intimité

Dernière mise à jour : 23 juin

La sexualité ne commence pas avec le désir. Elle ne commence pas non plus avec l’acte. Elle commence bien avant. Elle prend racine dans ce que nous avons reçu, perçu, ressenti… souvent bien avant de pouvoir le nommer...


La sexualité : un miroir de nos blessures les plus anciennes


Le corps n’oublie rien. Même ce que l’on croit avoir oublié. La sexualité met en jeu ce que nous avons reçu ou non, en termes de sécurité, d’amour, de reconnaissance, de liberté.


Parmi les empreintes inconscientes les plus fréquentes, on retrouve :


  • Le non-désir prénatal : avoir été conçu dans le rejet, dans l’ambivalence, ou dans un contexte de stress peut induire une blessure de non-légitimité. Plus tard, cela devient un frein à l’abandon au plaisir, une tendance à se saboter, à se censurer.


  • La préférence pour un autre sexe : quand les parents (souvent inconsciemment) attendaient « un garçon » ou « une fille », l’enfant peut développer une dissociation d’identité sexuelle, une confusion intérieure, ou une honte d’être tel qu’il est.


  • Les traumas sexuels : attouchements, violences, regards déplacés, ou encore exposition trop précoce à la sexualité. Ce type de blessure peut induire un rejet du corps, des peurs incontrôlables, ou une sexualité coupée de toute affectivité.


  • La dévalorisation systémique : avoir grandi dans un environnement où le corps était critiqué, où les émotions étaient niées, ou où l’amour était conditionnel… engendre une sexualité figée, mentale, ou dissociée.


Hommes et femmes, mêmes blessures... vécues différemment


Les blessures sont humaines, pas genrées. Mais leur manifestation sexuelle peut varier.


🌸 Chez les femmes :


  • Douleurs pendant l’acte (dyspareunie), blocages vaginaux (vaginisme), absence d’orgasme.

  • Hypersexualisation défensive ou au contraire repli complet sur soi.

  • Dissonance entre désir affectif et plaisir corporel.


🔹 Chez les hommes :


  • Dysfonctions érectiles sans causes médicales claires.

  • Éjaculation précoce ou au contraire inhibition complète du désir.

  • Culpabilité post-coïtale, dépendance à la performance, ou besoin de fuir l’attachement.

  • Hypersexualisation défensive ou au contraire repli complet sur soi.


    Ces troubles ne sont pas des fatalités. Ils parlent un langage que la sophro-analyse sait écouter et traduire avec douceur et clarté.


Parallèle avec l’endométriose : un corps qui parle à la place de l’âme



Dans un précédent article, je parlais de l’endométriose comme d’une maladie du corps... mais aussi de l’histoire.

Ce que montre la recherche, et ce que je constate en cabinet, c’est que des facteurs émotionnels précoces jouent un rôle déterminant dans le déclenchement ou l’aggravation de cette pathologie.

Parmi eux :

  • sentiment de rejet,

  • violence verbale ou physique dans le couple parental,

  • traumatisme sexuel,

  • etc


Ces mêmes mémoires archaïques peuvent aussi ne pas générer de maladie, mais s’inscrire dans la sexualité de façon plus insidieuse : douleurs inexpliquées, aversion au contact, difficulté à faire confiance.


Ce que permet la sophro-analyse


La sophro-analyse des mémoires prénatales et de l'enfance, ne « soigne » pas la sexualité comme un symptôme isolé. Elle rétablit un dialogue entre le corps, l’émotionnel et l’inconscient, pour revenir à la source du blocage.

Voici comment :


1. Explorer les mémoires du corps

À travers des états de conscience modifiés, les empreintes précoces (in utero, naissance, petite enfance) peuvent émerger, pour être accueillies, comprises et libérées en se débarrassant des culpabilités et/ou des perceptions fausses.


2. Identifier les scénarios récurrents

« Je dois me méfier », « je ne mérite pas le plaisir », « mon corps n’est pas beau », « si je m’abandonne, je perds le contrôle »… Ces croyances limitantes sont souvent le fruit d’expériences précoces non intégrées.


3. Libérer les émotions retenues

La colère, la peur, la honte ou la tristesse sont parfois logées dans le bassin, le ventre, le cœur. Leur libération en conscience rend possible une reconnexion au corps vivant.


4. Réintégrer la sécurité intérieure

Une sexualité épanouie naît d’un rapport apaisé à soi-même. La sophro-analyse aide à restaurer l’estime de soi, la capacité à poser ses limites, à recevoir sans se méfier, à s’ouvrir sans se perdre.


Vers une sexualité libre, incarnée et consciente


En transformant les mémoires du passé, il devient possible de :

  • Se reconnecter au plaisir sans culpabilité ni peur.

  • Habiter pleinement son corps, dans la douceur et la présence.

  • S’autoriser l’intimité émotionnelle et physique, sans surprotection.

  • Retrouver l’élan du désir, naturel, spontané, joyeux.


Pour qui ?


Cet accompagnement s’adresse :

  • à toute personne en questionnement ou souffrance autour de sa sexualité,

  • à celles et ceux qui sentent que quelque chose bloque sans comprendre pourquoi,

  • à celles et ceux qui ont traversé des blessures sexuelles ou affectives, même anciennes, même « silencieuses ».Et à tous ceux qui veulent vivre une sexualité plus consciente, plus libre, plus en accord avec leur être profond.


Conclusion :


La sexualité est un chemin. Elle révèle ce qui est resté figé, ce qui appelle la tendresse, ce qui attend encore d’être reconnu. Elle n’a pas à être parfaite. Mais elle mérite d’être vivante, choisie, ressentie.

Et si ce n’était pas vous qui dysfonctionniez ? Et si c’était juste l’écho d’un passé qui demande à être libéré ? Il n’est jamais trop tard pour se reconnecter à son corps, à son désir, à sa vérité intérieure.

🌿 À La Rochelle ou en visio.📍 www.liberetonenfantinterieur.fr


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